jueves, 23 de julio de 2020

más palabras de luna, Laura Ferrero

LA LUNE DE SANG.
 
La ville dort,
a cette heure ci personne un jour de la semaine.
Sur les hauteurs du Port de Gênes, assise sur le banc d'une petite place avec une fontaine ou je peut boire et me rafraichir.
Il y a deux couples d'amoureux mais bientôt ils partiront.
Un rat pointe la tète hors d'un buisson, attiré par l'odeur de mes spaghettis.
Alors je lui parle gentiment et lui dit que si je lui met un peux de nourriture pour lui un peux plus loin, il me laisse en paix car l'avoir entre les pieds ne me réjouirait pas trop !
Il écoute et semble bien l'entendre et comme de pacte je l'entend trottiner de l'autre coté de la place vers la nourriture et il me laissa en paix.
Les bancs sont froids et durs, je n'arrive pas a dormir mais une nuit comme celle la n'est pas une nuit pour dormir.
Face a la noire mer, lisse comme de l'huile et de la Pleine Lune qui se reflète argenté dans les profondeurs de la Mer de Ligurie.
Alors toi et moi mon ami Zéphyr, nous nous sommes cramés les yeux a observer toute la nuit chaque changement de l'Astre jusqu'au petit matin.
Les plates- formes, de jour si monstrueuses, ressemblent de nuit a des arbres de Noel en fête.
Et le matin vient, en amenant le Lune a l'Ouest et en colorant sa part de mer en mauve argenté et de l'autre coté exactement le Soleil se lève d'un orange pale, en colorant sa part de mer de vert et de turquois avec toutes les nuances de couleurs qui se fondent au milieux.
On entend les premiers gens qui se lèvent, ouvrent les persiennes et prennent leurs douchent.
Le port s'anime !
On donne le bonjour au Soleil et l'au- revoir a la Lune et on s'en va les yeux rouges sang et éblouis d'autant de beauté et de préciosité.
On aurait dit que on était les seuls au monde nous deux.

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